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Publié de sur Nov 4, 2014 dans Actualité |

Pourquoi l’ATEK et l’AGEMP iront manifester à Paris le 5 novembre

Pourquoi l’ATEK et l’AGEMP iront manifester à Paris le 5 novembre

Des étudiants et des professionnels en kinésithérapie négligés par le gouvernement : la FNEK appelle à une manifestation nationale !

Le 5 novembre, la FNEK (Fédération Nationale des Étudiants en Kinésithérapie, adhérente à la FAGE) appelle les kinés, étudiants, patients et sympathisants à manifester à Paris. Cette manifestation est soutenue par l’ordre des masseurs kinésithérapeutes et une multitude de syndicats de professionnels de santé.

Les revendications des étudiants en kiné

Une uniformisation nationale de la première année de sélection, par la voie universitaire de la PACES (première année commune d’études de santé).

Aujourd’hui la sélection en première année se fait de manière hétérogène en France, certains instituts sélectionnent via la PACES, d’autres via des concours indépendants et des prépas privées. Cette situation est totalement inégalitaire et compromet l’unicité du diplôme.

Une formation spécifique (après la PACES) en 4 ans.

La formation de masseur kinésithérapeute se déroule actuellement en 3 ans, pour un volume horaire équivalent à 5 ans de formation universitaire. Le contenu de la formation de kiné n’a pas changé depuis 25 ans. Il semble nécessaire de dépoussiérer et repenser cette formation, tant sur l’organisation que sur le programme.

Une formation de masseur kinésithérapeute reconnue au grade master.

A l’issu de ces quatre années d’études, l’étudiant en kiné obtient un Diplôme d’État qui lui permet d’exercer, reconnu seulement comme un bac +2 . Cela implique des difficultés de reconnaissance de la profession à l’hôpital, dans la recherche et à l’international (la plupart des pays européens reconnaissent un grade master pour les études de kinésithérapie). Une intégration de la formation de kiné au système LMD (licence master doctorat), à un grade master permettrait une meilleure reconnaissance de la profession et de la formation, une meilleure ouverture à la recherche et faciliterait les échanges internationaux.

C’est pour porter ces revendications auprès du gouvernement que la FNEK, la FAGE, l’AGEMP et l’ATEK appellent à manifester le 5 novembre à Paris. 

Vous pouvez signer la pétition et partager la vidéo sur les réseaux sociaux.