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Publié de sur Sep 15, 2014 dans Actualité, Communiqué de Presse |

Les bancs de l’Université Paul Sabatier de plus en plus étroits

Les bancs de l’Université Paul Sabatier de plus en plus étroits

 

Aujourd’hui les 1100 étudiant-e-s en Sciences et Nature de l’Université Paul Sabatier sont privé-e-s de rentrée. Jugeant le nombre d’étudiant-e-s inscrit-e-s trop élevé, l’Université choisit la prise d’otage et envisage des solutions plus insatisfaisantes les unes que les autres.

Amphithéâtres et TD surchargés, cours supprimés… Plutôt que réduire l’effectif, l’AGEMP demande à ce que l’Université se saisisse de son devoir d’adaptation des méthodes d’enseignement à la réalité des besoins des jeunes, notamment par le développement de méthodes moins coûteuses et plus adaptées comme l’enseignement numérique.
Pour que celui-ci ne soit pas un enseignement de substitution mais constitue un réel apport pédagogique, il faudra une meilleure répartition budgétaire, fléchée vers l’innovation pédagogique plutôt que le maintient de méthodes inadaptées.
L’Université devra garantir l’égalité des droits d’accès au savoir pour chacun-e, notamment par la mise en place de salle informatique, promesse de campagne du président Monthubert.

Cette situation met également en lumière les problèmes récurrents d’orientation et les limites de la sélection à l’entrée de certaines filières. Ainsi, certain-e-s étudiant-e-s disent avoir choisi la filière Sciences et Nature par défaut, alors que leur choix s’était porté en premier lieu sur des formations dites « courtes » telles que les BTS ou les IUT.
L’AGEMP demande à ce que l’Université mette tout en œuvre pour respecter le choix formulé par les étudiant-e-s sur Admission Post-Bac.
De plus, il reste nécessaire de travailler sur la problématique de l’orientation entre le lycée et l’Université. Si les bancs de l’Université continuent à se resserrer, c’est une réelle sélection à l’entrée des études qui va se mettre en place, à l’instar de la filière STAPS. Le baccalauréat ne serait plus garant de l’accès à l’enseignement supérieur. Pour les étudiant-e-s, cette perspective reste inenvisageable.

L’Université Paul Sabatier se trouve face à un choix : aller vers une sélection à l’entrée des études ou prendre ses responsabilités et assurer son rôle de service public, innovant, adapté, accessible à tou-te-s.
Les étudiant-e-s attendent une politique volontariste, en faveur de l’égalité des droits à la réussite.
L’AGEMP restera attentive à ce que l’Université fasse le bon choix pour les étudiant-e-s toulousain-e-s.

Vers une sélection à l’entrée de l’Université ?

En cause, les quelques millions  qui manquent à l’UPS pour exercer sa mission de service public.  L’AGEMP avait  déjà  mis en garde le ministere et l’Université  en mars dernier en recueillant plus de 1400 signature à sa pétition contre la sélection à l’entrée des études de STAPS.

L’université Paul Sabatier reste un exemple  criant du manque de moyen alloué aux universités les obligeant ainsi à mettre en place une sélection à peine masquée à l’entrée des études.

L’urgence d’un réinvestissement massif dans l’enseignement supérieur  se fait de plus en plus sentir.

2014 09 14 CP UT3PaulSabatier LesbancsdeluniversitéPaulSabatierdeplusenplusétroits by federation_AGEMP