Les étudiants en STAPS en Assemblée Générale, une mobilisation payante !

 

Les étudiants en STAPS, à l’appel de l’Association Générale des Etudiant-e-s de Midi-Pyrénées – AGEMP – et de l’Association STAPS Toulousains, étaient réunis mercredi 9 avril en Assemblée Générale pour réclamer des avancées quant à leurs conditions d’étude et la valorisation de leur diplôme. 400 étudiant-e-s en STAPS étaient ainsi réunis durant les 2 heures d’Assemblée Générale pour dénoncer la dualité des diplômes (gérés d’une part par le MESR, d’autre part par le Ministère des Sports) et la mise en place de capacités d’accueil à l’entrée de leur formation.

Des demandes concrètes et immédiates

Lors des élections étudiantes qui ont eu lieu le 18 mars, les étudiant-e-s s’étaient déjà prononcé-e-s massivement pour les listes BOUGE TA FAC de l’AGEMP. Avec près de 54% des suffrages, les étudiant-e-s de Paul Sabatier ont majoritairement rejoint l’AGEMP contre toute forme de sélection à l’entrée des études et pour plus de moyens alloués aux universités.

Lors de l’Assemblée Générale, les étudiant-e-s ont confirmé leur volonté d’améliorer les enseignements pour limiter le taux d’échec, notamment en L1, d’imposer un rapport de force pour obliger les politiques locaux et nationaux à renouer le dialogue avec les interlocuteurs universitaires, jusqu’à aujourd’hui exclus des tables de discussion.

Des avancées significatives et encourageantes

Cette mobilisation s’inscrivait dans une démarche nationale. Suivant l’Association Nationale des Etudiants en STAPS – ANESTAPS – c’est plus de 4000 étudiant-e-s dans toute la France qui étaient dans la rue, en Assemblée Générale ou participant à une marche blanche. Cette mobilisation d’ampleur a permis à l’ANESTAPS d’obtenir la mise en place dès vendredi 11 avril, d’un groupe de travail pour faire entendre les revendications des étudiant-e-s.

Au lendemain de l’Assemblée Générale, l’Association Générale des Etudiant-e-s de Midi-Pyrénées et l’Associations des étudiant-e-s en STAPS de Toulouse rencontrait Bertrand Monthubert, président de l’Université Paul Sabatier.

L’AGEMP note avec grande satisfaction le soutien de B. Monthubert aux revendications des étudiant-e-s et les mesures qui en ressortent.

Ainsi, dès la rentrée 2014, l’UFR F2SMH (STAPS) pourra accueillir 100 étudiant-e-s supplémentaires. L’université investira également dans des expérimentations pour une orientation active des étudiant-e-s ayant fait le choix d’une formation STAPS en fonction de leur projet professionnel.

Ces mesures, encourageantes compte tenu des revendications des étudiant-e-s, doivent maintenant être suivies d’une politique volontariste du gouvernement en direction des Universités. L’Etat doit réinvestir massivement dans l’Enseignement Supérieur pour permettre aux Universités de fournir à tou-te-s des formations et un suivi de qualité.

Un plan pluri-annuel pour mettre fin à la sélection des étudiant-e-s en STAPS

L’Association Générale des Etudiant-e-s de Midi-Pyrénées, première organisation de l’Université Paul Sabatier, présentera une proposition de plan pluri-annuel pour mettre définitivement fin à la sélection à l’entrée des études.

Ce plan comportera des propositions pour une orientation éclairée entre le lycée et l’Université, une augmentation progressive du nombre de places disponibles, des moyens pédagogiques adaptés pour améliorer la réussite des étudiant-e-s…

Les réflexions doivent maintenant dépasser le cadre de l’Université Paul Sabatier pour une reconnaissance de la formation universitaire dans le domaine du sport. L’AGEMP restera attentive à ce qu’aucun recul ne soit fait sur les engagements pris à ce jour.