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Publié de sur Oct 26, 2014 dans Campagne |

Ma restauration sera sociale !

La restauration traditionnelle

La restauration traditionnelle est un service fondamental dans la vie quotidienne des étudiants. Créée dans les années 20 par des associations générales d’étudiants à destination des étudiants, leur rôle a évolué au fil des ans et leur nombre s’est multiplié dans les années 80 afin de faire face à la massification de l’enseignement supérieur. Petit-à-petit leur fréquentation a diminué en raison de leur manque de modernisation et de leur décalage de plus en plus important face aux nouveaux modes de restauration des étudiants.

Contexte

Aujourd’hui, malgré les efforts effectués par le CROUS pour que les restaurants universitaires répondent au mieux aux besoins de leur population un certain décalage persiste et les restaurants universitaires n’arrivent pas à retrouver leur fréquentation d’antan. Les restaurants universitaires apportent une excellente réponse aux besoins de restauration des étudiants, leur permettant d’accéder à un repas équilibré pour un tarif social.

Ce qu’on propose

Actuellement l’une des problématiques principales des restaurants universitaires réside dans les délais d’attente avant l’accès aux chaînes de restauration. La raison de ce flux d’étudiants non absorbé par les RU est liée au manque de concertations entre les universités et les CROUS sur le temps de pause des étudiants. Afin de remédier à cette problématique la FAGE plaide pour la mise en place au sein des universités de « bureaux du temps » qui permettraient de réguler les horaires sur le campus. C’est ainsi que l’on pourrait voir la mise en place de trois plages horaires se finissant à 11H30, 12H15 et 13H permettant de répartir la sortie et le repas des étudiants sur le campus et dans les restaurants universitaires. Ce dispositif permettrait ainsi de mieux absorber les flux étudiants et un meilleur accès à la restauration universitaire des étudiants.

D’autre part il est nécessaire d’élargir les horaires d’ouverture notamment le soir puisque les étudiants restent plus tardivement sur les campus depuis la réforme LMD et ont donc besoin de trouver des points de restaurations sur les campus le soir. L’étudiant ne recherche pas le même service en terme de restauration le soir par rapport au midi. Si durant la pause méridienne l’étudiant recherche une certaine efficacité et la possibilité de manger un repas équilibré rapidement, le soir il est plus détendu et recherche une ambiance conviviale chaleureuse ainsi qu’un endroit où il va pouvoir se retrouver avec des amis. En somme il a plus besoin d’un endroit social que d’un lieu de restauration pur.

Un restaurant universitaire CROUS

Un restaurant universitaire CROUS

Zoom sur …

… l’INSA : quand une réforme n’est pas suivie des moyens

Le restaurant universitaire de l’INSA, autrefois géré par l’institut lui même, a été transféré au CROUS. Ainsi, l’accès au restaurant universitaire a été ouvert à tous, favorisant la socialisation des étudiantEs du campus du Paul Sabatier, ajoutant un nouvel espace de restauration à tarif social.

Si l’idée est louable, le manque de moyens alloués à la restauration étudiante se fait sentir. Le RU assiégé par les étudiantEs du campus de Paul Sabatier ne laisse plus de place aux étudiantEs de l’INSA qui terminent plus tard (12h15). L’espace manque, les files d’attente s’allongent.

Ce qu’on propose

Plus d’étudiantEs = plus d’espace.

Il est nécessaire d’entamer un chantier d’agrandissement pour un Restaurant Universitaire conforme à sa nouvelle fonction.

Ces chantiers ne pourront se faire sans une politique volontariste en faveur de la restauration traditionnelle, et cette politique doit être accompagnée de moyens. L’AGEMP et la FAGE ont été les seules organisations étudiantes à refuser les budgets prévoyant 6,6 millions d’euros de moins pour la restauration étudiante. Un budget en baisse pour la restauration, ce sont des projets en moins pour les étudiants.  L’AGEMP préconise le réengagement de l’Etat dans la restauration universitaire.

Au début du financement par l’État il était convenu que la part du repas était partagée équitablement entre le prix versé par l’étudiant par l’intermédiaire du ticket RU et que l’autre moitié était financée par l’État. Depuis de nombreuses années la parité n’est plus de mise et l’État ne finance plus suffisamment la restauration universitaire. Il est important de retrouver cette parité par un réengagement de l’État afin d’aboutir à un meilleur subventionnement des RU qui permettra une meilleure qualité dans les services fournis.

Restauration diversifiée : sociale quand même !

Cyber M, Mini-M, nouveaux tarifs de cafet’… Pour correspondre au rythme et aux attentes des étudiants, le CROUS de Toulouse a su être porteur de nouveaux projets innovants. Pour autant,

Le Mini-M, une épicerie sociale ?

L’installation du Mini-M a constitué une victoire locale sans précédent des éluEs BOUGE TON CROUS : une épicerie à proximité des lieux de vie des étudiantEs, gérée par le CROUS. Demandé en 2010 par les éluEs BOUGE TON CROUS, installé en 2012, le Mini-M a su remplir son rôle d’épicerie de proximité dès ses premières heures d’ouverture.

Pour autant, le travail à propos du Mini-M n’est pas encore achevé. Les éluEs BOUGE TON CROUS se sont renduEs sur place. Le panier repas revient à 220€ par mois. C’est trop ! Il est nécessaire que le Mini-M trouve sa place d’épicerie sociale. Pour cela, les éluEs BOUGE TON CROUS demanderont une tarification sociale des produits vendus au Mini-M.

Les cafétérias, à quel prix ?

Aujourd’hui, plus de la moitié des unités de restauration dans les CROUS sont des cafétérias. Si l’AGEMP considère que cette évolution est parfois nécessaire, elle reste très vigilante aux dérives qui peuvent intervenir dans la tarification. En effet, on constate trop souvent que l’offre d’un menu chaud et équilibré à 3,10€ est négligée dans ces petites unités de restauration, et que les étudiants n’ont d’autres choix que de se plier à un tarif supérieur pour des prestations parfois insuffisantes à leur bien-être.

Le Conseil d’Administration du CROUS a entériné une hausse des tarifs en cafet’. Les quelques baisses qui ont pu être aperçues se sont faites au détriment de services aux étudiantEs : suppression de la bouteille d’eau, suppression du pain d’accompagnement. Ces services sont donc devenus payants pour plus d’économie et pour lutter contre le gaspillage.

SeulEs les éluEs BOUGE TON CROUS se sont fermement opposéEs à la nouvelle tarification proposée, préférant la prévention à la sanction.

Ainsi, la liste BOUGE TON CROUS militera pour sensibiliser à la lutte contre le gaspillage tout en rétablissant les tarifs augmentés.